La reforme des rythmes scolaires et les derniers décrets du ministre seront mis en application dès la rentrée en septembre 2014. En septembre 2013, 4000 communes (et notamment les communes bretonnes) avaient pris part à l’application de cette réforme soit 17 % des communes et 22 % des élèves de l’enseignement primaire publiques. Pour la rentrée 2014, c’est 25 000 communes qui devront appliquer la réforme des rythmes scolaires.
Une mobilisation des communes et des moyens mis en jeu
- Les communes se sont investies pour mettre en application dès cette rentrée en septembre 2014 le calendrier scolaire. Les collectivités ont pu mettre en œuvre une gestion éducative qui prenait en compte les directives du ministère de l’Éducation nationale. On n’avait jusqu’ici pas autant entendu parler de l’éducation des enfants avant ce débat sur les réformes dans les collectivités.
- Les collectivités devront apporter une part des dépenses dans les activités périscolaires afin de prendre en charge les enfants. L’État a pu apporter des moyens considérables dans certaines communes pour venir en aide à celles qui avaient encore des difficultés à mettre en place l’application de la réforme. Il s’agirait d’une aide de 50 € par élève.
- D’après une enquête demandée par l’ANDEV (Association Nationale des Directeurs de l’Éducation des Villes) sur 183 communes et concernant près de 31 000 élèves en 2013, il ressort de cela qu’uniquement 1 % prévoyait les cours le mercredi. Pour la gestion de fin des cours dans les écoles de ces communes, les chiffres de l’enquête ont donné : 15 h 30 pour 15 %, 15 h 45 pour 33 %, 16 h pour 23 %, 16 h 15 pour 10 %, 16 h 30 pour 14 % et 16 h 45 pour 5 %.
Des inquiétudes qui demeurent face à cette réforme
Ce n’est pas pour autant que la réforme soit appliquée que tout ira pour le mieux et qu’il n’y aura plus de débat à ce jour. Certains élus dits récalcitrants ne comptent pas mettre en application le calendrier scolaire. Cette réforme qui avait été accueillie favorablement par une grande majorité de la classe éducative est critiquée au moment où les échéances confirment bientôt son application.
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- Les enseignants critiquent la demi-journée de travail qui leur sera obligatoire et désapprouve cette idée relevant plus de difficultés dans leur travail.
- Les parents d’élèves qui se sentent bouleversés par ce changement qu’apporte la réforme.
- Des communes qui sont assez inquiètes de la baisse de l’aide de l’État dans l’éducation des enfants. Nombreuses sont les communes qui devront désormais mettre la main dans la poche.
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